Suite aux crues du 7 septembre, l'accès routier au barrage des Gloriettes est fermé à la circulation jusqu'à nouvel ordre.
Le départ du sentier se fait par le barragedes Gloriettes.Pour les plus courageux, vous pourrez prendre la bifurcation juste après le barrage, direction les granges de Coumély. Vous avez 5 minutes de montée pour atteindre une table d’orientation perchée sur un promontoire qui vous offrira une superbe vue sur le lac et la vallée d’Estaubé dominée par le «Mounhérran» qui culmine à 2 783 m d’altitude (10 mn aller-retour).1 Les landes à raisin d’oursVous allez tout d’abord passer sur le barrage puis longer le lac bordé de landes à raisin d’ours qui est un habitat d’intérêt communautaire pour l’Europe.On retrouve le raisin d’ours sur des pentes bien exposées au soleil, bien souvent en association avec des landes à genévrier. C’est un petit arbrisseau rampant au feuillage vert luisant, qui produit de petites baies rouges dont les oiseaux raffolent.Une fois le lac derrière vous, longez les méandres du cours d’eau puis bifurquez sur votre gauche pour passer sur une passerelle et contourner le lac pour revenir par la rive opposée.2 Les zones humidesCette partie du sentier traverse des zones humides, vous entendrez peut-être les coassements de la grenouille rousse qui se sert de cet habitat pour s’y reproduire au début de l’été. Les falaises imposantessur votre droite vous laisseront peut-être apercevoir quelques isards curieux. C’est en tous cas, le refuge de nombreux rapaces, tel que le vautour fauve.Restez bien sur le sentier bordé de lauzes plantées verticalement afin de vous guider par mauvais temps.Le sentier balisé vous ramène au parking de départ.3 Les pelouses d’altitudeVous avancez dans les pelouses d’altitude typiques des estives pyrénéennes. Elles sont dominées par les herbacées, comme le Nard raide ou encore le Gispet, qui est une espèce qui n’existe que dans les Pyrénées. La dynamique végétale naturelle tend à fermer ces pelouses par des landes à genévrier ou rhododendron, seule la dent des troupeaux et l’intervention de l’homme permettent de les garder ouvertes.